Le président de la SEC, Gary Gensler, quitte son poste le 20 janvier 2025. Pour beaucoup de partisans de Bitcoin, cette nouvelle pourrait marquer un tournant, car son départ pourrait ouvrir la voie à une réglementation plus favorable à l’adoption du Bitcoin. Gensler s’était montré particulièrement strict envers les crypto-actifs, ce qui a freiné leur intégration au système financier traditionnel. Gensler, connu pour son approche stricte envers l’ensemble du secteur des actifs numériques, n’a pas été un allié pour ceux qui souhaitent voir une adoption massive du Bitcoin en tant que monnaie alternative. Son mandat, commencé en 2021, s’est illustré par une série de réglementations qui ont souvent ciblé de manière punitive les entreprises liées aux actifs numériques.
Une guerre contre les crypto-actifs
Sous Gensler, la SEC a intensifié sa surveillance et son application de règlements contre les intermédiaires crypto, qu’il s’agisse de fraudes, de manipulations de marché (comme le wash trading), ou de violations de registration. Les crypto-actifs ont été sous le microscope, avec une partie significative des ressources de la SEC consacrée à contrôler des projets qui prétendaient être des alternatives au système financier classique. L’agence a poursuivi avec vigueur les cas de titres non enregistrés, rappelant que, pour Gensler, la plupart des tokens étaient des valeurs mobilières à réglementer.
Pour les partisans de Bitcoin, cette approche à la fois rigide et parfois opaque a renforcé l’idée que Bitcoin – à l’opposé de la majorité des altcoins – reste l’unique actif numérique véritablement décentralisé, car il ne dépend d’aucune entité centrale ou fondation. Contrairement aux altcoins, souvent contrôlés par des équipes de développement ou des structures centralisées, Bitcoin est maintenu par un réseau de mineurs et de nœuds répartis mondialement, rendant toute tentative de censure ou de manipulation presque impossible. Bitcoin ne promet ni rendement, ni services financiers douteux, mais une alternative monétaire à la fois ouverte et non censurable.
Et maintenant, quel avenir pour Bitcoin ?
Avec le départ de Gensler, plusieurs se demandent si un nouveau président de la SEC pourrait être plus favorable à l’écosystème Bitcoin. Gensler, malgré son expérience au sein du MIT où il étudiait les actifs numériques, n’a pas su faire la différence entre Bitcoin et les innombrables projets douteux nés durant la dernière bulle crypto. Bitcoin, étant décentralisé, est difficilement attaquable à travers les mécanismes de régulation habituels, car il ne repose sur aucune entité centrale – contrairement aux sociétés de blockchain ou aux ICO, qui sont souvent contrôlées par des entreprises ou des fondateurs.
L’espoir des partisans est qu’un changement de leadership au sein de la SEC permette une reconnaissance accrue du statut unique de Bitcoin. Les réformes à venir pourraient peut-être reconnaître la nature particulière de Bitcoin : un actif numérique qui ne vise ni à escroquer les investisseurs, ni à s’enrichir rapidement, mais plutôt à fournir une réserve de valeur indépendante des systèmes bancaires traditionnels.
Bitcoin reste inébranlable
Malgré les efforts de la SEC, Bitcoin a continué de prospérer, solidifiant son rôle de valeur refuge face aux incertitudes économiques, telles que l’inflation galopante, les crises bancaires et les politiques monétaires imprévisibles. Contrairement aux autres projets, qui dépendent souvent de promesses non tenues et de structures centralisées, Bitcoin est une solution en réponse aux défaillances systémiques. Gensler a peut-être quitté son poste, mais les principes fondamentaux de Bitcoin, eux, restent éternels : transparence, immuabilité et liberté.
Pour les partisans de Bitcoin, ce départ est peut-être l’occasion de voir les régulateurs différencier le signal du bruit. Bitcoin n’a jamais eu besoin de la validation d’un organisme gouvernemental pour prouver sa valeur. Et si l’ère post-Gensler était celle d’une reconnaissance accrue de ce que Bitcoin représente véritablement ? L’avenir nous le dira.
Conclusion : une validation au sommet
Alors que l’avenir de Bitcoin semble plus prometteur sans Gary Gensler à la tête de la SEC, il est important de rappeler que, en 2024, Donald Trump lui-même a validé l’idée d’utiliser Bitcoin comme réserve de valeur stratégique lors d’une conférence sur la politique économique. Cette reconnaissance au plus haut niveau politique pourrait bien encourager d’autres à suivre cette voie, consolidant encore davantage le rôle de Bitcoin en tant que solution monétaire durable et indépendante.
La plus grande puissance mondiale va ajouter Bitcoin à ses réserves fédérales. Relisez bien : vous ne rêvez pas.